La pêche : une activité strictement réglementée
Une pêche étroitement encadrée
La filière répond à des exigences réglementaires strictes, gages de qualité et de gestion durable des ressources. Elle est notamment soumise à la réglementation européenne avec la Politique Commune de la Pêche (PCP).
L’encadrement de la PCP vise notamment :
- la capacité de pêche,
- l’aire d’activité (zones interdites temporairement ou définitivement),
- l’effort de pêche (limitation de la capacité des bateaux et du temps de pêche autorisé),
- les captures (Total Autorisé de Captures -TAC, quotas, tailles minimales),
- les engins (tailles des engins, des mailles, longueur des filets…
Des contrôles avant, pendant et après la pêche
De nombreux contrôles sont effectués dans les navires et les ports, pour assurer le bon respect des réglementations en vigueur. Les bateaux peuvent être contrôlés à tout moment par des autorités différentes (gendarmerie, contrôleurs européens, affaires maritimes…), y compris par satellite.
Au-delà de la réglementation : des engagements volontaires pour une pêche responsable
Une gestion des ressources adaptée aux stocks de poissons disponibles
En France, la filière des conserves de poissons est fermement engagée dans la préservation de la durabilité des ressources marines. Elle développe de façon volontaire de nombreuses actions responsables visant en particulier à limiter la capacité de pêche, à utiliser des méthodes de pêche empêchant la prise d’espèces non souhaitées dans les filets, à établir la traçabilité du poisson depuis la mer jusqu’à la boîte, etc.
Véritables sentinelles des fonds marins, certaines pêcheries s’engagent dans des démarches supplémentaires en se soumettant à des labels volontaires comme le Marine Stewardship Council (MSC), principal référentiel de pêche durable connu au niveau mondial. Un gage de respect des océans que les consommateurs peuvent retrouver sur les étiquettes des conserves de poissons.
Zoom sur la recommandation volontaire de limitation des DCP
Dans le secteur de la pêche au thon tropical, la filière française, par la voix de son organisation de producteurs ORTHONGEL, s’est engagée à limiter à tout moment le nombre de balises actives à un niveau inférieur à celui retenu par les ORGP (organisations régionales de gestion des pêches, CICTA pour l’Océan Atlantique et CTOI pour l’Océan Indien). Cette politique française mieux disante, fixée dans le plan de gestion des DCP, a pour objet d’inciter les autres flottilles, par conséquent les ORGP, à adopter ensemble des plans de limitation permettant une exploitation durable et équilibrée des thons tropicaux.
Du pêcheur au conserveur : des labels pour aller plus loin
Qualité et traçabilité constituent de véritables atouts pour la filière des produits aquatiques. Aussi, l’ensemble des professionnels français observe des règles strictes, respectant un niveau d’exigences parmi les plus élevés d’Europe.
Dans le souci d’aller encore plus loin que la réglementation, certains acteurs s’astreignent à des contraintes supplémentaires. Ils se soumettent alors volontairement à des obligations liées à des labellisations telles que : Label Rouge, certifications de conformité, ainsi que divers écolabels privés, comme le Marine Stewardship Council (MSC) ou en participant à l’International Seafood Sustainability Foundation (ISSF). Chaque acteur de la filière, du pêcheur au conserveur, s’emploie ainsi à valoriser au mieux ses produits et ses pratiques.