Mettons en boîte les idées reçues !
Les autorités sanitaires sont très claires par exemple sur la question du mercure : les bénéfices nutritionnels de la consommation de poisson outrepassent largement les risques liés à ce contaminant : pour l’ensemble de la population, l’Anses estime ainsi que la consommation de poissons ne présente pas de risque pour la santé au regard du risque lié au méthylmercure.
Au regard des bénéfices nutritionnels liés à la consommation de poissons (acides gras essentiels, protéines, vitamines, minéraux et oligoéléments), l’ANSES recommande de consommer du poisson deux fois par semaine, dont des poissons gras (saumon, maquereau, sardine, anchois, truite fumée, hareng…), et de diversifier les espèces de poissons consommées. Uniquement pour les femmes enceintes et allaitantes et les enfants en bas âge (moins de 30 mois), l’Agence recommande par précaution particulière de limiter la consommation de certains poissons, comme le thon, à 150 g par semaine pour les femmes enceintes et allaitantes et à 60 g par semaine pour les enfants de moins de 30 mois.
En général, les recommandations de consommation sont très supérieures aux quantités effectivement consommées de conserves de poissons, et il n’y a donc aucun souci à augmenter la consommation de ces produits jusqu’au niveau des recommandations.